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Tirer la sonnette d'alarme concernant la fonte des glaciers dans le monde.

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Les glaciers, triste baromètre du climat !
Les hautes montagnes sont des espaces particulièrement sensibles aux changements climatiques et environnementaux et dans cet espace, l'évolution des glaciers est l'un des indicateurs les plus efficaces pour mettre en évidence le réchauffement global. Aujourd'hui, une évidence fait l'unanimité au sein des communautés scientifiques et écologiques : les glaciers mondiaux sont en train de fondre à une vitesse effrayante.

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Signal d'alarme tiré dans la Cordillère des Andes
« Les glaciers et les neiges éternelles de la Cordillère des Andes pourraient avoir disparu dans les 20 prochaines années si des mesures ne sont pas prises pour enrayer le réchauffement climatique »

Au total, 70% des glaciers tropicaux du monde sont situés dans la haute cordillère des Andes du Pérou, de la Bolivie et de l'Équateur. Au cours des 27 à 35 dernières années, 22% de la surface des 18 glaciers de montagne que compte actuellement le Pérou ont été perdus, soit une surface équivalente à tous les glaciers de l'Équateur. Depuis 1970, le massif montagneux des Andes a perdu au moins 22% de son volume selon le SENAMHI. C'est l'équivalent de 7 milliard de m3 d'eau, ce qui représente environ 10 ans d'approvisionnement en eau pour la ville de Lima (7,6 millions d'habitants).

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Risque d'approvisionnement en eau​​

La disparition des montagnes de glace risque de priver d'approvisionnement en eau 30 millions de personnes et menace une biodiversité vitale à l'échelle mondiale.
L'alimentation en eau des grandes villes est tributaire des ruissellements des glaciers où leur fourniture en eau revient extrêmement cher. Au Pérou, 60% de la population vit sur la région côtière (soit 18 millions), où seulement 1.8% de l'eau du pays parvient. Quito, la capitale équatorienne, tire 50% de son eau potable du bassin glaciaire et La Paz, en Bolivie, 30%.

Un changement rapide de l'approvisionnement en eau mettra en péril la population humaine ainsi que l'approvisionnement alimentaire, et le coût plus élevé de l'eau pourrait en bout de ligne nuire à la capacité des villes à maintenir des économies locales florissantes.

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Conséquences économiques

​Le recul des glaciers andins est lourd de conséquences pour l'économie locale. Par exemple, au Pérou, les coûts annuels supplémentaires imputables au secteur de l'énergie sont évalués à 1,5 milliard de dollars. Le tourisme en sera lui aussi très fortement affecté, comme le démontre le glacier de Chacaltaya. Ce dernier, très proche de la capitale, joue un rôle touristique non négligeable, du fait qu'il soit facilement accessible et se trouve être le domaine skiable le plus élevé de la planète.

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